Le montage

Initiation au montage

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Dernière version de Movie maker : cliquer sur ce lien pour découvrir le montage sur ce logiciel.

Un autre lien sur les bases du montage avec d’excellents conseils :

« Qui n’a pas eu une réaction positive ou négative en écoutant des conteurs d’histoires ? L’un a créé une émotion, vous a donné envie de l’écouter, l’autre vous a ennuyé. 

La vidéo est une histoire, un récit. En réalisant le montage d’une vidéo, rappelez-vous la réaction que vous avez eue en écoutant un conteur. Ayez toujours à l’esprit que votre film va susciter des réactions. Ne perdez jamais de vue l’intérêt du spectateur. Vous devez le captiver du début jusqu’à la fin.

Vous avez capturé différents éléments qui, si vous les assemblez bout à bout, seront disparates. Pour construire votre récit, pardon, votre film vidéo, vous devez le structurer. Lors du tournage, vous avez commis des erreurs qui méritent une bonne correction, pas d’inquiétude, vous corrigerez lors du montage. Le montage  va vous permettre de situer un évènement dans le temps, dans l’espace, de créer un rythme, de donner un sens artistique à votre œuvre. Le spectateur attend que vous l’intéressiez. Séduisez-le. Vous disposez pour cela de nombreux moyens. »

On y apprend aussi  les différents types de montage .

Les types de montage

Le montage cut : les plans se succèdent sans effet d’enchaînement.
Le montage alterné : deux actions sont filmées en alternance, en montrant tantôt l’une, tantôt l’autre action. En alternant avec des plans courts, on crée un suspense. Exemple : une voiture roule à vive allure sur une route secondaire, venant de la direction opposée un motard roule sur l’axe médian.

Le montage associatif : juxtaposition de scènes, au demeurant sans rapport, qui déclenchent chez le spectateur des associations d’idées. Cependant rien n’est dit, ni montré directement. Exemple : un homme achète un billet de loterie, à la scène suivante, il est dans une agence de voyage.

Le montage de remplacement : les événements qui ne peuvent ni ne doivent être représentés sont remplacés par des images symboliques. Exemple : au lieu de montrer la douleur de l’accouchement à l’hôpital, on montre l’éclosion d’une fleur, pour représenter la naissance d’un enfant.

Le montage parallèle : montage de plusieurs plans, l’un après l’autre, montrant des actions différentes, afin de mettre en évidence une contradiction, une opposition, une comparaison. Exemple : le premier plan montre des personnes attablées dans un restaurant chic ; dans le plan suivant, des enfants va-nu-pieds errent dans la rue.

Le montage formel : montage de plusieurs plans, en fonction d’un élément qu’ils ont en commun, tel que la couleur, la forme, les mouvements (une robe rouge et une rose rouge, le globe d’un réverbère et une pleine lune, la chute d’une feuille d’arbre et la chute d’une personne).

Le flashback : retour à un événement antérieur. le flashback  est un plan dont l’action s’est déroulée avant celle en cours. Exemple : un homme consulte un album photos. Il s’attarde sur un portrait de femme. Le plan suivant montre l’homme (plus jeune) en compagnie de la femme, courant main dans la main sur une plage. Pour traduire un flashback, le noir et blanc ou le sépia sont souvent utilisés.

L’ellipse de temps : dans la narration d’un événement, juxtaposition de deux plans avec un saut dans le temps. Le spectateur s’imagine l’événement qui n’est pas montré. L’avantage de l’ellipse de temps est d’éviter les longueurs. Exemple : Un homme est dans une agence de voyage, il consulte une brochure. Plan suivant, il est sur une plage bordée de palmiers.

L’effet Koulechov : le cinéaste russe Lev  Koulechov montra trois fois l’image d’un visage anodin regardant hors champ, en alternance avec trois plans différents : une assiette de soupe, un homme mort, une femme allongée sur un canapé. Le public interpréta le regard du visage anodin comme exprimant la faim, la tristesse, l’envie. Cette expérience montre qu’en juxtaposant deux plans sans rapport, le spectateur est amené inconsciemment à interpréter les images dans leur succession.

Erreurs à éviter

Souvent on filme comme on voudrait monter.

On commence par filmer un début, puis la suite et enfin la fin. Cela ne sert à rien ! L’ordre des scènes se décide au montage ! On peut ainsi commencer par filmer la fin, s’il est plus facile de le faire (conditions matérielles, météo, etc.). Autre exemple, dans le cas d’un montage alterné, on va utiliser la même caméra pour filmer d’abord une voiture, puis on va filmer la moto puis revenir à la voiture et ainsi de suite jusqu’à un accident… Et bien on devrait ne filmer que la voiture pendant toute la durée nécessaire  PUIS la moto OU deux caméras : la voiture ET la moto . En effet, l’agencement en parallèle se fera au moment du montage en « coupant » et en intercalant les plans jusqu’au dénouement.

Souvent on met trop d’effets : les effets tuent le scénario.

C’est bien connu, si les effets sont trop chargés, le spectateur se focalise dessus et ne suit plus l’histoire du film.

Souvent on coupe des passages trop longs.

Observez un film : les « plans » ne font que quelques secondes ! D’où l’intérêt de choisir les quelques instants qui sont les meilleurs. Visionnez ce lien sur la durée des plans des grands réalisateurs : http://www.konbini.com/fr/culture/moyenne-duree-plan-cinema/

Exercices sur le montage

Faire d’abord les exercices sur Centre images (séances 7-8-9)

Remettre dans l’ordre un extrait du film « Au nom du père » et justifier son choix.

Allocine : la fiche du film

A partir de plusieurs bandes annonces, en créer une nouvelle :

Noir et blanc

la Haine

la Liste de Schindler

The Artist

Couleur

Intouchables

Le Petit Nicolas

Pour Elle

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